Editions Acte Sud, Editions Babel Noir, Editions Gallimard, Editions Pocket

Je les attends… Avril 2022 !

Bon bon bon… Ben j’vais pas être très dépensière niveau bouquins en avril, ni les mois suivants d’ailleurs, vu que la liste de ce qui m’intéresse est hyper restreinte, c’est peu de le dire ! Pas assez de nordique à mon goût dans les mois à venir, je pense que les maisons d’éditions concentrent leurs parutions d’ouvrages venus du froid en début d’année histoire de coller à la saison, et du coup je vous avoue que je fais un peu la tronche en voyant ce qui va sortir durant le prochain trimestre =)

Comme je ne suis pas qu’une lectrice de nouveautés, loin de là, je trouverai forcément mon bonheur ailleurs, dans les parutions plus anciennes et j’achèterai sans doute plus de bouquins d’occasion que de nouveautés ! Il doit bien rester quelques auteurs nordiques que je n’ai pas encore lus ! Malgré tout, une poignée de titres a retenu mon attention…

Comme d’habitude, trois parties bien distinctes dans cet article : les parutions en grand format qui m’intéressent, les parutions en format poche qui m’intéressent, et les parutions en format poche d’ouvrages que j’ai déjà lus et qui sont aujourd’hui édités à un prix tout doux.

A vos listes à acheter !

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Bilans livresques, Coup de coeur, Déceptions, Editions 10/18, Editions Acte Sud, Editions Albin Michel, Editions Babel Noir, Editions Cosmopolis, Editions La Martinière, Editions Pocket, Editions Sonatine, Non classé

Bilan lecture – Mars 2021

Mars, moi hyyyper chargé, je n’avais pas lu autant un même mois depuis… Très longtemps ! Il faut en effet remonter jusqu’à juillet 2020 pour trouver un bilan lecture aussi fournie, car je tourne habituellement à 6 ou 7 romans par mois… Là j’ai pété tous les scores avec pas moins de 11 lectures !

« Mais comment tu fais pour lire autant ? ». La question est venue de manière récurrente ces derniers temps sur mes réseaux sociaux. Je réponds que je ne regarde pas la télé, je quitte le boulot à 16h et je n’ai plus de temps de trajet, je suis seule de 7h à 19h30 en moyenne tous les jours, et souvent aussi le samedi car Monsieur Serial a un boulot hyper prenant, et enfin ma vie sociale est réduite à néant pour cause de vous savez quoi et de « je suis asthmatique ne me contaminez pas et ne m’approchez pas tant que je suis pas vaccinée » depuis un an ! Ajoutez en plus des insomnies régulières, et un temps de chacal en Lorraine en début de mois qui a fait que je n’ai pas sorti un orteil dehors… Il faut bien que je m’occupe, et je ne peux pas passer ma vie à faire des gâteaux au risque de finir obèse et diabétique ! Je ne m’oblige à rien, je lis quand j’ai envie, il peut m’arriver de ne pas ouvrir un bouquin pendant deux ou trois jours parce que je suis fatiguée ou que j’ai mieux à faire, mais il peut aussi m’arriver de lire un bouquin de 300 pages en une seule nuit car je n’arrive pas à dormir. Ce mois-ci j’ai eu envie de me plonger sans cesse dans la lecture  histoire de faire l’autruche sur tout ce qu’il se passe. « Reste dans ta bulle » qu’on me dit régulièrement. J’y compte bien !

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Editions Babel Noir

L’homme de Lewis – Peter May

Retour à des semaines plus cadrées après la fin des fêtes et de mes congés qui m’ont fait le plus grand bien. Il est temps que je me mette à jour au niveau de mes chroniques maintenant ! Si j’ai très peu lu ces dernières semaines, j’arrive quand même à avoir deux articles de retard donc hop hop hop, on s’y met !

J’ai lu et adoré le premier roman de la trilogie de Lewis de Peter May il y a près de trois ans (gloups), L’île des chasseurs d’oiseaux, les deux tomes suivants m’attendent depuis des lustres dans ma bibliothèque et j’ai décidé de rattraper mon retard.

Je vous parle aujourd’hui de L’homme de Lewis, de Peter May, publié chez Babel noir.

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Ecossais, Editions Babel Noir

L’île des chasseurs d’oiseaux – Peter May

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En ce moment, mes lectures forment une sorte de vase communiquant : j’ai lu Deux gouttes d’eau de Jacques Expert sur le thème de la gémellité, j’ai poursuivi avec un livre du même thème qui se déroule en Ecosse et qui est Le doute de S.K. Tremayne, et puis du coup j’ai continué dans les thrillers écossais en entamant la trilogie de Lewis de Peter May, dont on m’a beaucoup parlé !

 C’est donc avec un enthousiasme certain que j’ai commencé cette lecture, ma tête encore en Ecosse grâce à ma précédente lecture et à mon voyage là-bas il y a 2 mois !

 Je vous parle aujourd’hui de L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May, premier tome de la trilogie de Lewis, paru aux Editions Babel Noir.

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Camilla Lackberg, Editions Babel Noir, Nordique, Suédois

Cyanure – Camilla Lackberg

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Je préfère annoncer la couleur dès le début : si vous aimez Camilla Lackberg et que vous avez apprécié Cyanure, vous risquez de me détester après la lecture de mon article car je ne vais vraiment pas être gentille du tout… Je vais essayer de vous dire en tout objectivité et sans jugement de valeur, pourquoi je n’ai pas du tout apprécié ce livre, et c’est un euphémisme!

Cyanure, c’est l’histoire d’un repas de famille. Lisette, jeune étudiante suédoise, embarque Martin, son petit-ami, dans un repas de famille qui se passe sur la petite île de Välo. C’est pour elle l’occasion de le présenter à l’ensemble de sa famille. Le repas promet d’être ennuyeux et le week-end passé en isolement bien long, surtout qu’une tempête s’abat sur ce secteur et qu’ils vont être coupés du monde en raison de la neige, de la glace et des orages. Martin fait donc la connaissance de cette grande famille richissime. Le grand-père, Ruben, qui règne en maître suprême sur ce petit monde, est un ancien homme d’affaire milliardaire, qui a bâti un empire et qui, à l’heure de la retraite, a confié les rênes de son entreprise à ses fils. Les présentations faites, le repas débute et se déroule dans une ambiance pesante : Ruben prend un malin plaisir à pointer tour à tour chacun des membres de sa famille, en accusant ses fils de mauvaise gestion dans les affaires, sa petite-fille de suivre des études  trop longues et coûteuses à son goût, son autre petite-fille de ne pas avoir su utiliser son argent à bon escient dans la création d’une société de design et de ne pas être rentable… Et puis soudain sans prévenir, le vieil homme est pris de convulsions de plus en plus violentes, jusqu’à tomber raide mort et tête la première dans son assiette, sous les yeux incrédules de sa famille. Martin, qui se révèle être en fait un jeune flic de Fjällbacka, la grande ville du secteur, déclare alors quelques instants plus tard, sûr de lui, qu’il s’agit d’un assassinat au cyanure, du fait de l’odeur d’amande amère qui s’échappe de la bouche du cadavre. Il se chargera alors d’enquêter auprès des membres de la famille pour découvrir qui est l’assassin.

 

Bon… Par où est-ce que je commence? 

J’ai trouvé les personnages caricaturaux au possible. Dans cette famille issue de la haute bourgeoisie, je demande :  le vieil homme cynique, contrôlant chacun des membres de sa famille par le pouvoir que lui confère son immense fortune; la famille de vautours qui tantôt font des courbettes devant lui, tantôt espérent qu’il passe rapidement l’arme à gauche pour hériter de la fortune; le jeune flic qui va un peu vite en besogne et déclare moins de 5 minutes après la mort du grand-père que c’est un assassinat, sans enquête, sans autopsie, sans rien en fait; les hommes au pseudo caractère fort, qui boivent du cognac dans des verres en cristaux à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, qui prennent le dessus sur leurs femmes complètement dépressives, en retrait, niaises; le jeune petit-fils, cadre dynamique, sûr de lui, aux cheveux gominés en arrière… Plus j’avançais, plus j’avais l’impression d’être dans un vulgaire SOAP comme la télévision américaine sait nous abreuver depuis des dizaines d’années, du genre Dallas ou Feux de l’amour, sauf que là ça serait un SOAP suédois! L’apogée de cet effet SOAP, ça a été lorsqu’un des personnages avoue à sa fille que X n’était en fait pas son père, car elle a eu une brève aventure avec son frère Y… Et que donc elle n’était pas cousine avec Z, mais qu’elle était sa sœur! Non, non, non Camilla, non et re-non! Tu peux pas donner ce genre de choses à tes lecteurs par pitié!

L’effet huis-clos sur l’île, et dans la maison de vacances, aurait dû être plus exploité. Moi qui adore les enquêtes en huis-clos, je n’ai absolument pas ressenti l’effet étouffant qu’ils produisent en général, l’effet d’oppression n’a absolument pas été traité. La seule chose qui m’a faite étouffer c’est le style d’écriture de l’auteure, totalement amateur pour moi malgré le fait qu’elle ait écrit un bon nombre de livres, tous édités dans des maisons d’édition plus que respectables et que j’apprécie beaucoup en tant que lectrice, en plus !

L’enquête est plus que bâclée, le flic n’a aucun charisme, aucune compétence, il frôle le je-m’en-foutisme, il tire des conclusions hâtives, ses interrogatoires pourraient être réalisés par un gamin de 15 ans tant les questions sont basiques et qu’il ne va pas au fond des choses…  Il patauge complètement, pour finalement avoir une illumination à la fin et miracle! résoudre l’affaire en un clin d’œil grâce à son flair hors du commun en deux temps trois mouvements (vous sentez l’ironisme là?)…

Je suis habituellement fan des polars du grand nord, je lui laisse régulièrement sa chance, à cette auteure, car j’avais apprécié son premier livre, La princesse de glace, lu l’an dernier… et pourtant je suis presque à chaque fois déçue de ses livres! Là, c’est pire que de la déception, c’est ma pire lecture depuis le début d’année… Non vraiment je n’exagère pas, je sais que je suis vindicative, mais c’est mon ressenti personnel. Alors vous me direz qu’en 150 pages il n’est pas possible de mettre en place une enquête complexe? Je réponds faux! J’ai dernièrement lu L’amante d’Etretat de Stanislas Petrosky, il n’a pas une seule page de plus que Cyanure, et pourtant c’est un très bon thriller et l’histoire est cohérente, avec une vraie intrigue, une vraie étude des personnages…